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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 10:43

 

giscard

 

 

  C'est bientôt la rentrée, et en attendant un nouveau point d'étape sur la grande consultation qui a lieu en ce moment (et à laquelle votre serviteur passe ses journées1), petit moment de détente avec votre campagne présidentielle en kit qui revient. Pour ceux qui ne se souviennent pas, les épisodes précédents sont ici et !

 

  Jeu dans le jeu : dans chaque tableau, Charlie un intrus est caché. Saurez-vous le retrouver ?

 

 

Candidat n°3 : vous êtes le candidat de la dictature fermeté


Nous devons…

1

2 3 4 5 6
, alors que la violence ne cesse d'augmenter, , alors que les sauvages sont à nos portes, , alors que la drogue est en libre circulation dans nos rues,  , alors que notre jeunesse s'abrutit devant les jeux vidéos,  , alors que des racailles agressent les citoyens honnêtes en toute impunité, , alors que la guerre civile couve dans nos banlieues, 
Imposer Décréter Ordonner Prescrire Exiger Forcer
Avec fermeté Fermement De manière ferme Avec autorité Autoritairement De manière autoritaire
La création de centre éducatifs fermés La mise en place de portiques de sécurité Le recrutement d'un pitbull par salle de classe Le port du taser chez les professeurs de ZEP La fouille corporelle de chaque élève à 8h30 devant les grilles Le retour aux châtiments corporels dès la petite section
et c'est comme ça que et c'est ainsi que et c'est de cette façon que , de cette façon , ainsi , comme ça
Le calme reviendra dans les cours. La délinquance sera éradiquée dans nos établissements. Les sauvageons arrêteront enfin de bavarder en cours. chaque élève sera digne de verser son sang pour la mère patrie. les établisements scolaires ne seront plus incendiés. la terre ne mentira pas.

 

  N'hésitez pas à proposer vos préférées dans les commentaires (ou à me signaler des choses que j'aurais également pu mettre), et à très vite pour le dernier type de candidat ! 

 

 


1. Et c'est pas triste, je peux vous le dire ! 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 23:29

républicain

 

 

  Pour les explications, c'est dans le premier épisode. Aujourd'hui, nous vous proposons vos futures mesures républicaines. À vous de trouver l'accent gaullien qui va avec ! 


II- Vous êtes le candidat du bon vieux temps républicain

 

Il faut…

1

2 3 4 5 6
De toute urgence Avant que le système ne s'effondre Immédiatement Avant qu'il ne soit trop tard Alors qu'il est déjà trop tard Tout de suite  
Revenir à/au(x) Retourner à/au(x) Remettre en place Interdire Réinstaurer Restaurer
30 heures de cours par semaine L'enseignement exclusivement disciplinaire (Le) redoublement au CP (Le) Certificat d'études (Les) fondamentaux : lire, écrire et compter L'égalité des chances 
Sans quoi Sinon Ou alors Ou bien , autrement , car si ce n'est pas fait
Nous formerons une génération d' Nos élèves deviendrons des Nous laisserons notre pays au mains d' Notre république sera régie par des La France de demain sera une France d' Nous serons entourés d'
Incompétents Idiots Incapables Illettrés Ignorants Inutiles

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 22:02

moderne

 

 

  Oui, vous avez bien lu : le blog Je Suis en retard vous invite tout simplement à devenir Président de la République dans cinq ans1. Pour ce faire, rien de plus simple : il suffit de mettre l'école au cœur de vos propositions, et de mettre quelques propositions simples et efficaces au cœur de l'école. À vous donc de créer celles qui vous plaisent à partir des élements proposés2.

  Ce blog étant écrit par un taulier désespérement archaïque par certains aspects, vous êtes priés d'utiliser un dé à 6 faces pour tirer au sort les éléments de votre réforme, à lire du haut vers le bas. Mais attention : les propositions sur l'Éducation étant très clivantes, vérifiez bien quel électorat vous souhaitez attirer avant de les faire ! 

 

  Jeu dans le jeu : dans chaque tableau, Charlie un intrus est caché. Saurez-vous le retrouver ?

 

 

Candidat n°1 : vous êtes le candidat du renouveau pédagogiste pédagogique


Il faudrait…

1

2 3 4 5 6
, à l'heure des mutations technologiques, , à l'aide d'une pédagogie différenciée, , dans le cadre d'une nouvelle gouvernance,  , dans le cadre de l'autonomie des établissements,  , via une guidance par groupes de pilotage, , tout en multipliant les projets, 
Réformer Enseigner Travailler Mutualiser Changer Expérimenter
de manière individualisée De façon personnalisée À l'aide des TICE Autrement Différemment en se servant de Twitter
Afin de Dans le but de Avec comme principal objectif de Pour , ce qui permettra de Dans l'optique de
Bâtir un socle commun de compétences Favoriser le vivre ensemble dans des situations-problèmes Développer chez les apprenants une conscience Porter à leur plus haut point les savoir-être Faire beaucoup de réunions Permettre au jeune de réussir des tâches
citoyen(ne)(s) interdisciplinaire(s) transdisciplinaire(s) complexe(s) transversal(e)(s) / saux Innovant(e)(s)

 

  N'hésitez pas à proposer vos préférées dans les commentaires (ou à me signaler des choses que j'aurais également pu mettre), et à très vite pour un nouveau type de candidat ! 

 

 


1. Autant s'y mettre tout de suite. À noter que si vous n'êtes pas élu, vous pourrez quand même devenir Ministre de l'Éducation Nationale… Non, ne fuyez pas : il paraît que c'est une très belle responsabilité… si si ! on vous jure ! Gardes ! Rattrapez-le ! 

 

2. Mes lecteurs cultivés et mes lectrices éclairées3 auront reconnu le procédé des Cent Mille Milliards de poèmes (ou celui du Meirieutron, ou celui des personnages coupés en bandes dans les albums d'enfants)

 

3. C'est-à-dire tous mes lecteurs et toutes mes lectrices !4 

 

4. Mais non, ce n'est pas de la vile flatterie ! 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 07:52

Chardin

Je n'en mangerai plus le vendredi…

 

 

  Un contact bien placé au ministère m'a annoncé de façon formelle que Luc Châtel n'en avait plus pour longtemps à la tête de l'Éduc' Nat'. Son départ sera annoncé dès cet après-midi, et il sera remplacé par Jean-Paul Brighelli. L'UMP essaierait par ce moyen de capter une partie du vote enseignant dit « républicain » en vue de la prochaine présidentielle.

  Apparemment, quelques réformes sont déjà envisagées pour être mises en application dès la rentrée prochaine : retour au port de l'uniforme, suppression des matières autres que le français et les mathématiques au primaire, interdiction de servir du poisson à la cantine le vendredi pour respecter la laïcité.

 

  Une nouvelle qui vous réjouira, je l'espère ! 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 08:09

terrier

 

 

  Que font donc les élèves du collège Jean-Baptiste Poquelin quand ils débarquent tout frais émoulus du primaire et qu'ils ont le malheur de rencontrer votre hôte ? Comme promis à une adorable lectrice, voici un premier article sur ce que j'aime faire et voir en classe.

 

  La Sixième, c'est le niveau béni. Les élèves y sont encore des enfants, des vrais (ou presque). Ils frissonnent quand on prend la voix du grand méchant loup, font les dégoûtés quand Ulysse massacre les prétendants, applaudissent spontanément le camarade qui vient de passer en récitation. Ils ont toujours plein de questions, trois tonnes de remarques.

 

  Les sixièmes, ça demande souvent pas mal d'énergie, mais on ne rechigne pas à la fournir.

 

  Les sixièmes, ça salit ses doigts à une vitesse remarquable.

 

  Les sixièmes, ça a l'air plus petit que son cartable. D'ailleurs, plus les années passent, plus l'élève grandit, plus le sac rétrécit1.

 

  Les sixièmes, ça pose quatre fois la même question (remarquez, ça, même quand ils grandissent…).

 

  Les sixièmes, ça s'émerveille d'un rien. Oui, même d'une mouche. Oui, même de la pluie dehors. 

 

  Les sixièmes, ça demande s'il faut écrire en noir quand on écrit en noir au tableau, puis s'il faut écrire en rouge quand on écrit en rouge au tableau, puis s'il faut écrire en vert2

 

  Les sixièmes, ça a besoin d'une sacrée remise à niveau en grammaire.

 

  Les sixièmes, parfois, ça demande pour de vrai ce qu'il faut faire quand on est arrivé en bas de la feuille. Ça permet alors au prof de ressortir des toiles d'araignée de son cerveau des plaisanteries millénaires que les profs Cro-Magnons utilisaient déjà telles que « vous écrivez par-dessus ce que vous venez d'écrire » ou « vous continuez en écrivant sur la table, et, ce soir, vous la rapportez chez vous pour réviser »3.

 

  Les sixièmes, ça envisage sérieusement pendant une seconde complète le souci que ça va être de faire rentrer la table dans le bus scolaire.

 

  Les sixième, chez moi, ça croise Verlaine, Rimbaud, Charles d'Orléans, Homère, Ovide, Offenbach, Ulysse 31, La Fontaine, Gustave Doré, Andersen, Grimm, Perrault, Gustave Doré (bis), Molière, Jules Romains. Ça étudie L'Odyssée, ça lit tous les Contes de ma mère l'oye, ça connaît le mythe d'Orphée et les malheurs d'Arachné, ça récite « Le Loup et l'Agneau » et « Le Temps a laissé son manteau… », ça étudie le comique dans Le Médecin malgré lui. 

 

  Mais la moitié du temps (un peu plus, même, en fait), ça fait de la grammaire, de l'orthographe et de la conjugaison. Ça va m'apprendre les déterminants et les pronoms. Et la morphologie du passé simple. Et le complément d'objet direct. Et l'indirect. Et le circonstanciel. Et l'analyse grammaticale en écrivant à chaque fois en majuscules « NATURE : / GENRE : / NOMBRE : / FONCTION : ». Et le célèbre accord du participe passé. Et ça fera des dictées, sur lesquelles je m'arracherai les cheveux en corrigeant…

 

 

« Déjà que vous les perdez naturellement, m'sieur ! »

Arsinoé, je vous remercie…  

 

 

  À la fin de l'année, ils auront j'espère compris ce qu'est le merveilleux, l'influence de la culture gréco-romaine sur la nôtre, la fascinante complexité de la poésie versifiée et qui n'est jamais aussi belle que lorsqu'elle est bien corsetée, le génie de La Fontaine qui parle de tant de choses sérieuses et graves dans ses petites histoires si bien écrites, celui de Molière qui les fera, cette année encore, rire.  

 

  En résumé, comme l'ont fort bien chanté les Zrofs, le pays des sixièmes, c'est ça : 

 

 

 


1. À tel point qu'en troisième, le sac devenant parfois plus petit que le classeur, on se demande comment ils font…

 

2. Et je ne vous raconte pas l'horreur quand on est sur tableau noir, où la craie blanche représente le bleu et la craie jaune le noir… Là, certains sixièmes explosent en plein vol !

 

3. On me signale que l'écriture n'existait pas à l'époque des hommes de Cro-Magnon. Mais je maintiens ma plaisanterie tout de même.

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 21:51

mur-du-son

 

 

  Franchi allègre-ment par not'bon Premier Ministre sur M6 il y a quelques minutes. Suite à un reportage dans lequel on nous montrait une instit' professeur professeurE des écoles enseigner l'anglais à grands coups de « pick up your hand » (littéralement « ramasse ta main ! ») alors qu'elle demandait en fait aux élèves de la lever (la main), François Fillon justifie la chose de la façon suivante :

 

 

« On n'est pas en train d'apprendre l'anglais, en primaire. »

 

 

  C'est bien ce qu'on avait cru comprendre, effectivement…

 

 

*Formule empruntée au Canard enchaîné, bien sûr. 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 22:21

 

 

vacances       

  

  Afin de profiter un peu des vacances et de se détendre, je vous propose un petit tour d'horizons des chansons et sketches sur notre beau métier. Enjoy ! 

 

 

  Tout d'abord un petit sketch d'Isabeau de R, absolument délicieux d'humour… noir. L'évolution de l'école (ou plutôt sa dégénérescence) vue en 3 étapes : hier/aujourd'hui/demain. C'est plutôt très bien vu ! 

 


 

  On enchaîne avec l'hilarant sketch de Jean Dell, hélas criant de vérité. Il suffit de relire le livre de Véronique Bouzou chroniqué sur ce blog pour se rendre compte que l'évolution des mentalités est assez bien retranscrite dans cette saynète. 


  
  Petit intermède "musical", avec le rap du CPE, chanson composée et interprétée par un délirant collègue de mathématiques imaginant les tribulations d'un conseiller principal d'éducation breton dans le 9-5. À ne pas rater ! 

  
  Retour aux sketchs, avec le très classique "enseignement en ZEP" d'Anne Roumanoff, certes vu et revu (vous aussi, vous avez l'impression qu'elle est partout), mais qui demeure très efficace et très parlant au plus grand nombre.

  
  
  Une compilation des sketchs et chansons sur notre métier ne serait évidemment pas complète sans le tube des Fatals Picards, La Sécurité de l'emploi. On notera que le groupe est extrêmement bien documenté, et que la chanson est d'un réalisme saisissant. 


  Comment finir sans une petite chanson de mes amis les zrofs ? Allez, on se projette dans un avenir bien triste avec ce blues de la rentrée !

  Bonnes vacances à mes collègues et à mes élèves ! Et pour les autres, bon courage ! Et n'hésitez pas à proposer vos propres trouvailles dans les commentaires.
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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 23:33

DisneyQueenHearts

 

 

  Je n'aime plus le cinéma de Tim Burton depuis fort longtemps. Mais là, je dois dire que, ce soir, j'ai particulièrement souffert.

 

  Vous l'aurez sûrement remarqué, chers lecteurs (et vous aussi, adorables lectrices), je suis un carrollien dans l'âme, du bandeau du blog jusqu'à la citation écrite tout en bas et que personne n'a jamais lue car franchement, pour la voir, il faut être très fort ! Mon carrollisme est même allé jusqu'à la lecture du traité de logique de l'ami Lewis, délice absolu de rigueur pure mélangé à une touche de nonsense irrésistible. Mes élèves n'ont pas encore voyagé de l'autre côté du miroir avec leur professeur car je n'ai pour le moment osé franchir le pas d'étudier Alice en 6e, mais je pense que cela m'arrivera un jour.

 

« Joyeux non-anniversaire, m'sieur ! » 

Merci, Philinte ! Pour vous remercier, à défaut de roses, j'ai peint votre copie en rouge !

 

  Et pour illustrer l'étude, peut-être me laisserai-je tenter par un petit extrait de l'excellent dessin animé de l'ami Walt. Mais une chose est sûre : je ne leur montrerai jamais l'horreur qu'a commise Tim Burton.

 

  J'y ai cru dix minutes. Et puis nous sommes arrivés au pays des merveilles, et là, patatras. Lunettes 3D sur le pif, je n'ai pu qu'assister, impuissant, à la démolition d'un mythe à grands coups d'images de synthèse moches, d'esthétique toc et de cabotinages inupportables de l'horripilant Jonnhy Depp. Le tout enrobé dans une gangue étouffante de bons sentiments niaiseux, de phrases philosophico-mon-cucul du genre "c'est moi qui décide du chemin que je suis" et de symboliques légères de deux tonnes (la chenille qui devient papillon en parallèle de l'héroïne qui devient une femme, au secours ! n'en jetez plus !). Au milieu de toute cette bouillie, c'est à peine si Helena Bonham Carter nous réveille en voisant ses « off with his head ! » 

 

  Et surtout, Burton a commis le péché suprême, impardonnable : il a introduit le manichéisme grossier d'une héroïc-fantasy de bas étage dans l'univers délicieusement absurde créé par l'overdose de logique de Lewis Carroll. Le poème-comptine du Jabberwocky devient scénario, et le résultat est une catastrophe en trois dimensions (on se demande bien d'ailleurs pourquoi le film est visible en 3D... cet aspect technique n'est absolument pas exploité et n'apporte vraiment rien de rien).

 

  Pourtant, un instant, on se prend à imaginer ce que ça aurait pu être. Fhlashback Analepse éphémère : Alice revoit son passé, son pays des merveilles originel, et mon Dieu qu'on a envie d'y rester tellement ça a l'air bien ! Hélas... on revient bien vite dans le présent, avec ses monstres, ses épées magiques, ses batailles pseudo-épiques et ses tics burtonniens : vieux moulin à vent carbonisé, branches tordues et spiralées... même la tête du chat du Cheshire qui apparaît dans le ciel fait furieusement penser au bat-signal, c'est dire.

 

  Bref : (re)lisez le livre, (re)voyez le dessin animé, et vous aussi, exigez que la reine rouge demande à ce qu'on coupe la tête de Tim.   

    

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 14:05

lapin-noel

...désolé pour le jeu de mots catastrophique du titre !

  Comme c'est Noël et que je souhaite étrenner ma nouvelle fonction d'homme orchestre de professeur d'histoire des arts, voici un projet interpédagogique multimédia autour du thème de Noël. Il permettra non seulement d'obtenir une excellente note à l'épreuve terminale (comme la phase du cancer du même nom) d'HdA, mais également, à la suite d'un travail de groupe modulaire en pédagogie différenciée,  de valider des compétences super importantes dans les piliers 1 et 5 (et peut-être même dans le pilier 7 si je suis en forme !).

  Et pour ceux qui pensent que, pusique je suis en vacances, je pourrais arrêter de les emmerder avec mes combats idéologico-pédagogico-didactico-chiants, voici tout simplement une petite liste d'œuvres que j'aime autour du thème de Noël.

  Qui dit Noël dit contes de Noël. Et quoi de plus beau que des contes d'Andersen, que je lis parfois à mes élèves avant les fêtes pour qu'ils aient le moral à zéro, car oui, souvent, Andersen, c'est triste. Je conseille donc :

-
Le Sapin (très belle histoire sur le thème du carpe diem, qui vous dévaste un gamin de 12 ans avec une facilité redoutable !)
-
La Petite Fille et les allumettes (évidemment)

  À ce propos, il est urgent de regarder l'excellent court métrage animé (sans paroles) que les studios Disney ont réalisé à partir de ce conte. Merci à
maître Eolas (les avocats sont pleins de surprises) de me l'avoir fait découvrir. Le voici (le court-métrage, pas maître Eolas... désolé pour tous ceux qui espéraient découvrir son identité secrète !) :

 

 


  Dans la catégorie contes de Noël, voici ensuite une madeleine de mon enfance : un très joli conte du lundi de Daudet. J'ai toujours adoré ces
Trois Messes basses où l'abbé dom Balaguère, tenaillé par la vision du repas de Noël pantagruélique qui s'annonce, mène ses messes au pas de charge et court ainsi à la damnation.  J'espère que vous aimerez aussi.

  
  Les nativités n'étant pas mon fort, je vous laisse une fois encore avec Andersen sur le plan pictural, et surtout avec cette très belle illustration de Rackham. « Une allumette inopinément frottée dans le noir », dirait Woolf.

rackham



Enfin, pour que la musique ne soit pas en reste, échangez donc cette année vos messes de Noël et vos Chritmas carols pour cette extraordinaire chanson de Barbara. Vous ne le regretterez pas.

 



  Joyeux Noël !


NB débile : je ne résiste finalement pas à l'idée de vous faire partager une autre madeleine, celle-ci au goût de salsepareille. Il s'agit d'une chnson d'Enya, qui n'a absolument rien à voir avec Noël.... et pourtant, dans ma jeunesse de p'tit clou passée à regarder le top 50, j'ai toujours entendu Enya chanter "C'est Noël". Quelle déception quand j'ai découvert qu'elle chantait en réalité "sail away"... Ce fut comme d'apprendre que le père Noël n'existait pas. Voici la chanson :


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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 23:17
  ... Pour le savoir, une seule solution : se réunir avec vos amis (ou alors avec des gens quelconques, même si vous ne les aimez pas) et faire le test de Cosmo Harry Potter concocté par votre serviteur au cours de longues nuits blanches délirantes (le jour aussi, remarquez). Vous pouvez le télécharger ici.

  Quelques précisions pour les non-initiés (pour avoir fait passer le test à des groupes de personnes qui ne connaissaient rien à l'univers potterien, je peux certifier que tout le monde s'amuse à partir du moment où les explications de départ sont claires) :


1) Le maître du jeu (i.e. vous) est prié d'expliquer
la signification de chaque maison au début du test. Comme je suis gentil (c'en est même exaspérant, à force, tant de gentillesse), je vous aide...


Les 4 maisons de sorciers :

- Gryffondor (G): les grands, les courageux, les gens au grand cœur, les vaillants. Mais aussi les téméraires et les colériques, qui agissent parfois avant de réfléchir.



- Serdaigle (SA) : les intelligents, les penseurs, les profs, les logiques, ceux qui aiment le savoir et qui ont toujours raison. Mais aussi les chiants, les dans leur bulle, les incapables d'action.



- Poufsouffle (P) : les clercs, les croyants, les travailleurs, les sérieux, les généreux, les gentils, les sacrificiels, les humbles. Mais aussi les grégaires, les indifférenciés, les pas très très doués.



- Serpentard (SP) : les purs, les happy few, les noblesse oblige, les seuls capables de faire du mal pour au final faire triompher le bien. Mais aussi les salauds, les snobs, les sales cons.


Les 2 autres catégories :

- Moldu (M) : les humains les vrais, ceux qui sont dans la vie la vraie (elle aussi), les rationnels, les normaux. Mais aussi les médiocres, les bofs, les c'est-super-décevant-de-faire-un-test-de-sorcier-et-de-se-retrouver-humain-de-base.



-
Cracmol (C) : les descendants de sorciers sans pouvoirs magiques, les franchement nazes, les tout pourris, le drame, la cata, l'apocalypse même ! Pas de bol si vous finissez ici...



2) Le maître du jeu n'est pas censé participer. Mais bon, s'il est honnête et loyal, il peut essayer quand même !

3) On fait le calcul des points (en expliquant combien rapporte chaque réponse de chaque joueur) à la fin de test. Vous remarquerez que ce test est comme moi : vicieux et méchant. En effet, une réponse moldue ou cracmolle rapporte généralement deux points dans sa catégorie, tandis qu'une réponse de sorcier ne rapporte le plus souvent qu'un unique point dans la maison correspondante. C'est comme ça : vous ne pensiez pas faire partie aussi facilement de l'élite, tout de même ?


  Pour ceux qui ne voient pas pourquoi telle réponse à telle question rapporte des points dans telle maison (je suis clair, là ?), n'hésitez pas à me demander.

  Et enfin, pour ceux qui se demandent où j'ai bien pu atterrir, sachez que je suis en compagnie d'Einstein, de Lewis Carroll, de Virginia Woolf, de Madame de La Fayette, de Françoise Bernard, d'Hermès (pas le carré), du chevalier d'or de la Vierge, du professeur Tournesol et du domestique de Batman... chez les Serdaigle ! 



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