1 janvier 2011
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14:26
Chers lecteurs et lectrices,
Je tenais évidemment à vous souhaiter une très bonne année 2011. J'espère pour vous qu'elle sera riche en joies ;
j'espère pour nous qu'elle sera apaisée.
Néanmoins, les perspectives d'avenir ne sont pas bonnes : mes collègues stagiaires sont pour beaucoup démotivés
et/ou épuisés, et vous le diront sur ce blog pendant tout le mois de janvier ; le rapport sur les rythmes scolaires laisse entrevoir des possibilités de réformes absolument dramatiques pour notre
profession ; les suppressions de postes se poursuivent et ne vont clairement pas améliorer la situation dans les établissements scolaires, notamment concernant les remplacements (et je ne parle
pas des mutations) ; les idées développées par les principaux partis politiques de notre pays sur le plan éducatif en vue de la prochaine élection présidentielle sont plus terrifiantes les unes
que les autres et laissent à penser que, qui que ce soit qui l'emporte, cela va très mal se passer ; enfin mon syndicat n'est pas sûr de son avenir.
Néanmoins, je souhaite à tous mes collègues de pouvoir enseigner dans les meilleures conditions possibles et
d'obtenir le poste qu'ils désirent pour ceux qui vont muter. Je souhaite aux élèves la réussite ; je souhaite aux parents la réussite de leurs enfants.
J'espère bien vous accompagner une année encore sur ce blog, que vous êtes de plus en plus nombreux à fréquenter.
Je vous en remercie.
24 mars 2009
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14:03
1. Mon vice préféré
l'alcool, bien sûr !
2. Le principal manque dans mon caractère
l'anticipation
3. Le défaut que je préfère chez les hommes
la timidité
4. Le défaut que je préfère chez les femmes
la grossiereté
5. Ma principale qualité
je suis zentil !
6. Mon principal défaut
je suis trop zentil !
7. Ce que j'apprécie le plus chez mes ennemis
qu'ils ne fassent pas de coups-bas
8. L'occupation dont je me passerais bien
le Marathon de la mémoire ! (clin d'œil, les collègues !)
9. Mon rêve de malheur
devenir aveugle
10. Quel serait mon plus grand bonheur ?
devenir célèbre grâce à mes écrits/trouver l'homme de ma vie (à égalité parfaite)
11. A part moi-même qui ne voudrais-je pas être ?
Isa. Je ne pourrais jamais supporter tout ce qu'elle doit supporter. Je l'admire pour ça.
12. Le pays où je n'aimerais pas vivre
un pays islamiste
13. La couleur que je déteste
le jaune
14. La fleur que je déteste
la marguerite
15. L'oiseau que je déteste
S'il n'y avait La Fontaine, j'aurais bien dit le pigeon... Va pour la poule, alors !
16. Mes auteurs abhorrés en prose
Stendhal, qui me tombe des mains. Dostoïevski, qui m'échappe complètement. La plupart des auteurs américains, je ne sais pourquoi.
17. Les poètes qui me tombent des mains
Eluard, que je hais. Breton, mais lui est ridicule.
18. Mes anti-héros dans la fiction
Frédéric Moreau, évidemment.
19. Mes anti-héroïnes dans la fiction
Mes deux zoliennes : Pauline (La Joie de vivre) et Renée (La Curée). La Reine de la nuit. Hedda Gabler.
20. Mes compositeurs détestés
Bach : je sais que dire cela se retourne contre moi, mais la variation m'ennuie, et la foi me rase.
21. Mes peintres détestés
Picasso dès qu'il fait du cubisme.
22. Mes anti-héros dans la vie réelle
Olivier Besancenot.
23. Mes anti-héroïnes dans la vie réelle
Amélie Nothomb.
24. Mes anti-héros dans l'histoire
Néron. Ponce Pilate. Les sœurs Papin. La Montespan.
25. Ce que j'aime le plus
L'amour.
26. Le personnage historique que j'aime le plus
Louis XI
27. Les faits historiques que je vénère le plus
La bataille de Marathon. La découverte de l'Amérique. La légalisation de l'avortement.
28. Le fait militaire que je hais le plus
Aucun.
29. La réforme que j'estime le moins
Celles de l'Education Nationale depuis 30 ans.
30. Le don de la nature dont je me passerais bien
la super-expressivité de mon visage... J'aimerais avoir l'air sérieux, parfois ! ^^
31. Comment je n'aimerais pas mourir
Alors que l'on m'a caché la gravité de mon état
32. L'état présent de mon corps
repu, mais patraque...
33. La faute qui m'inspire le moins d'indulgence
la violence physique
34. Ma phrase-repoussoir
«Aimer, c'est regarder ensemble dans la même direction.» Pouah !
À vous !
21 janvier 2009
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19:28
Foin de madeleines, foin de maisons potteriennes, revenons à l'essentiel pour nous présenter : le mal, le
vice, le côté obscur, la méchanceté gratuite, les bébés jetés dans les orties et les mémés balancées avec l'eau du bain, l'iniquité, le côté sombre, la délicieuse cruauté. Portrait en 7 péchés
:
1. L'Orgueil
Je suis un orgueilleux qui en rit, et qui aime en rire avec les autres. Quand on me dit que je suis modeste, j'hallucine systématiquement, mais c'est parfois
l'impression que je donne. Moins ces dernières années toutefois, où j'ai pris confiance en moi. Il y a enfin des sujets sur lesquels je suis vraiment content de moi, des idées et des pensées dont
je suis fier. Je me fous davantage de mes actes. Je suis vraiment un Serdaigle pour ça : la théorie me passionne, la pratique m'est plus indifférente. Je préfère qu'on me remercie parce que
j'avais raison plutôt que parce que j'ai bien agi. Et j'aime avoir raison, parfois trop. Et je crois souvent avoir raison, ce qui n'aide pas .
L'orgueil du prof : "Passionnant, ce cours, n'est-ce pas ?" ("on va dire ça, m'sieur.")
2. L'Envie
J'ai l'envie tranquille. C'est une chose dont je suis plutôt content : je me satisfais assez bien de ce que j'ai. Et je n'envie pas
véritablement les autres qui auraient des trucs dont je ne dispose pas : je regrette parfois de ne pas avoir certaines choses, mais sans en vouloir à qui que ce soit. Mon côté dillettante me
sauve des envies les plus terribles, car je n'accorde peut-être pas assez d'importance à un domaine particulier pour être vraiment capable d'envier quelqu'un en ce domaine.
L'envie du prof : "A votre avis, j'ai quel âge ?" ("30 ans, m'sieur ?")
3. La Colère
Je me suis souvent défini comme non-colérique, ce qui n'est pas vrai. Je fuis la colère. Je déteste ça, car je me sens
mal quand je suis en colère. Quand je me mets en colère en classe, 99% du temps je simule, je fais du théâtre, car je crois aux vertus d'une bonne colère, mais je hais le fait de mettre une vraie
colère en oeuvre. J'ai la colère froide, silencieuse, et à un moment je lâche deux phrases avant de claquer une porte. Et ce n'est pas toujours moi qui m'en vais, dans ce cas : j'ai une fois
foutu ma mère dehors, et c'est elle, qui, 15 jours après, m'a présenté des excuses. Une colère réussie.
Vraiment utile, donc, la colère. Malheureusement, j'ai trop de respect pour mon intelligence pour m'en priver longtemps, et la colère rend vraiment trop con.
La colère du prof : "Si vous continuez, je vous défenestre !" ("Ca veut dire quoi, "défenestrer", m'sieur
?")
4. La Paresse/L'Acédie
Ah ! le voilà, ce péché qui me tient ! Car si j'ai l'orgueil bon enfant, l'envie légère et la colère rentrée, j'ai la paresse qui me tenaille. Et pourtant, ceux qui me
connaissent peu me demandent toujours comment je trouve le temps de me consacrer à mes diverses activités. Je leur ris souvent au nez, tellement je me considère inactif. Un canapé-lit, une télé
et un ordi, voilà trois vrais objets de mon quotidien. Et il m'arrive de me dire que je suis vraiment con de ne pas faire autre chose, ou plus exactement de ne pas faire quelque chose. Et je suis
surtout touché par une forme particulière de paresse : la procrastination. je ne remets pas à demain ce que j'aurais pu faire aujourd'hui, mais à la semaine prochaine ce que j'aurais dû faire
hier. Et c'est régulier. Et je le sais. Et je le fais quand même. Et cela me conduit à d'incroyables phases d'activités (notamment cérébrales) pour m'en sortir : des mémoires en 3 jours, des
cours préparés en 10 minutes. Travailler dans l'urgence est ma norme, tellement ma paresse s'est étalée. Mais tant que ça fonctionne, en même temps...
La paresse du prof : "... et vous faites les exercices n°573, 574 et 575 ; c'est parti !" ("On doit recopier les phrases, m'sieur ?")
5. L'Avarice
Je ne suis ni avare (mais je ne donne pas à n'importe qui), ni prodigue (mais je sais dépenser de grosses sommes par moments). Un sou n'est pas un sou, car j'en ai
d'autres, et en suffisance. Mais je sais gérer mon argent et même en gagner davantage que je n'en dépense. Mes besoins ne sont pas si nombreux (pas de voiture à entretenir, pas de loyer à payer)
et mes désirs sont loins de me ruiner (beaucoup de livres dont la plupart viennent du bouquiniste, quelques fringues pendant les soldes ou pas pendant, des dvd et tout va bien). Non, vraiment, je
ne m'inquiète pas de mon avarice.
L'avarice du prof : "Vous, passez-moi votre stylo." ("Ca fait deux mois que vous me l'avez pas rendu, m'sieur !")
6. La Gourmandise
Celui-là commence à me turlupiner légèrement. Avant, je bouffais. maintenant, il m'arrive de me dire que je devrais
bouffer mieux. Mais comme j'aime souvent bouffer mal, ça n'aide pas. Néanmoins, je m'en sors quand même très bien, avec quelques petits problèmes sucrés (un paquet de gâteaux ne passe pas une
journée chez moi, et je mange mes crèmes au chocolat par 4 et mon Benco à la cuillière). Mais ça va, je le vis assez bien, et j'achète du salé.
La gourmandise du prof : "Comment ça, personne ne m'a apporté de chocolats pour Noël ?" ("Je vous ai fait une jolie carte, m'sieur
!")
7. La Luxure
Jamais compris ce qu'il foutait là, lui. Oui, j'aime le plaisir physique et j'ai une vie assez libre. Je
suis TRES LOIN d'en avoir oublié l'amour pour autant. Mais il faut bien s'occuper, surtout quand on le peut (on en reparlera quand j'aurai 40 ans). En revanche, j'ai parfois du mal à maîtriser
les pulsions, et il peut m'arriver d'éprouver une honte post-pulsionnelle assez désagréable. Habituellement, ça passe.
La luxure du prof : "oui, bon, ben c'est un suçon, quoi !" ("c'était bien, m'sieur ?")